Toute lhistoire de notre tour du monde à la voile sur le Gwen Ru, un petit Oceanis de 10m.
Après des zigs, des zags et du gros temps, bienvenue à Bali
Après avoir longé la Grande Barrière de corail australienne, passé le détroit de Torres, traversé la mer d’Arafura par calmes plats et orages de mousson, contourné le cap Van Diemen, exploré la ville de Darwin et ses crocodiles, fait le check-out d’Australie…
Après avoir remonté en galérien contre vents et courants la mer de Timor sous la surveillance de l’avion de coastguards pour atteindre Ashmore reef, avoir commencé la traversée de l’océan indien direction les Coco Keelings, avoir vu naitre un bébé cyclone quelques milles sous nos fesses, avoir tiré plein nord à pleines voiles pour se mettre en sécurité, nous voilà maintenant à Bali.
Nous sommes arrivés en vrac après quatre jours de gros temps, sans aucun permis. Après une visite des différentes administrations, nous sommes autorisés à rester un mois sur Bali, et deux mois en Indonésie.
On commence par un repos forcé de trois semaines sur Bali, le temps de recevoir le CAIT, le permis de naviguer, qui doit venir de Djakarta.
Ensuite ce sera la remontée vers le nord direction Singapour et la Malaisie, pour passer la saison de cyclones au chaud en Asie du Sud-Est.
On en profite pour faire une révision complète du bateau. Les voiles, le lazzy bag et la capote sont chez le voilier. La pompe à eau du moteur est chez le mécano. Et on se prépare quelques jours de détente. Spa, massages et visite de l’ile.
Equipés d'un mobile local +021 (0)821 45 362457 et d'un acces à internet par clef 3G, on devrait pouvoir survivre.
C’est pas ce qui était prévu à la base, mais ça devrait être supportable…