Gwen Ru

Toujours plus à l'Ouest
Subscribe

Toute l’histoire de notre tour du monde à la voile sur le Gwen Ru, un petit Oceanis de 10m.


Formations et permis...

Decembre 2010
Seb

 

Rien dans les mains, rien dans les poches…

Pour faire un tour du monde en voilier, aucun permis n’est nécessaire. Vous êtes seul juge de vos capacités. J’aime bien cette philosophie :)

Pour la culture générale, et le gelcoat du bateau, ça vaut le coup de lire quelques livres. Et pour rassurer la famille, passer quelques examens. C’est vous qui voyez.

 

vagon_bateau

Le permis bateau se passe en école. On y apprend  à conduire un bateau à moteur, comment prendre un ponton, récupérer un homme à la mer, connaitre les panneaux et savoir identifier les feux des bateaux la nuit.

 

vagon_hauturier

Le permis hauturier peut se passer en candidat libre. On y apprend  lire une carte, faire un calcul de marée. A l’heure du GPS carto, c’est très old fashion, mais ça reste la base de tout. La lecture du Code Vagnon, la carte SHOM 9999, un supplément d’exercices, et c’est dans la poche.

 

vagnon_interieur Pour naviguer sur les canaux, il faut posséder le permis bateau et passer en plus l’option Eaux intérieures. On y apprend le vocabulaire propre aux éclusiers, les nouveaux panneaux, les feux. L’examen est moderne, rétroprojecteur et boitier électronique munis de boutons pour les réponses. La partie délicate n’est pas tant les questions que le boitier utilisé pour valider ses réponses. J’ai donc lu le Code Vagnon et pris un abonnement à un site internet de préparation juste pour m’entrainer à utiliser le boitier via Internet et me suis présenté en candidat libre.

 

 vagnon_astro       IMG_6249

Le GPS c’est sympa, mais autant profiter d’un tour du monde pour le faire un peu à l’ancienne. Le cours de navigation astro de l’Almanach du Marin Breton est d’un très bon niveau, mais je suis parti avec pas moins de quatre livres sur le sujet. Et il a bien fallu les quatre. Pas simple de faire son point au soleil. Grand coup de chapeau aux anciens.

 

Les sanglots longs des violons…

Pour utiliser la VHF, ou pire encore, la BLU, là par contre, ça ne rigole plus. On doit passer un permis pour apprendre à ne pas perturber les autres utilisateurs..

Le CRR, Certificat de Radiotéléphonie Restreinte, donne le droit d’utiliser la VHF à bord d’un bateau. Il se passe aussi en candidat libre. Il se prépare en lisant le manuel téléchargeable sur le site internet de l’ANFR. On apprend à connaitre la VHF, ses canaux dont le 16, le vocabulaire et la politesse. 

Le site de l’ANFR pour le support de cours, les adresses des centres et l’inscription : www.anfr.fr

 

couv_F6KGL

Pour la BLU, j’ai tout simplement passé, là encore en candidat libre, l’examen de radio amateur. Il suffit de contacter l’ANFR qui fait passer les épreuves. Il y a des centres d’examen dans toutes les régions. C’est d’un niveau BTS en électricité. Ca se bachote en travaillant les cours mis à disposition sur Internet par les clubs de radio-amateurs. J’ai utilisé le support réalisé par le radio-club de la Haute Ile F6KGL. Il y a trois épreuves: Réglementation, Technique et Morse. La Réglementation donne accès aux bandes CB, autant dire peu d’intérêt en mer. Ca ne sert qu’à avoir le droit de trafiquer un peu en club le temps de travailler la Technique.  

La Réglementation plus la Technique donne accès à l’intégralité des bandes de fréquences radio amateurs et un indicatif de classe 2. C’est ce que j’ai passé.

La Réglementation plus la Technique plus le Morse donne le droit de faire du morse sur certaines bandes de fréquences dédiées. Je l’ai quand même passé pour le fun. Le niveau étant très élevé, autant dire que je me suis vautré en beauté.

Le site de l’ANFR pour les adresses des centres et l’inscription : www.anfr.fr

Le programme de l’examen.

Le cours de préparation de  F6KGL, et leur site Web http://f6kgl.f5kff.free.fr.

 

Et là, ça fait mal ?

guide_medical

Au cas où, ça vaut le coup de passer un brevet de premier secours dans une caserne de pompier proche de chez soi. On y apprend faire des choses simples comme prendre le pouls, ou mettre en position de secours. Et un bon bouquin dédié au secours en mer ne fait pas de mal, histoire de vérifier que sa pharmacie tient la route et connaitre les numéros de téléphone à appeler avec l’Iridum en cas de gros problème.. 

 

 

Ca en fait de la lecture. En pratique, personne ne m’a jamais demandé aucun permis, mais même si je n’ai jamais eu l’occasion de réaliser l’incision d’une hémorroïde thrombosée, j’aime savoir comment tout marche.