Toute lhistoire de notre tour du monde à la voile sur le Gwen Ru, un petit Oceanis de 10m.
Australie, nous voici
Préparations…
Avant de quitter Nouméa, on fait les choses bien, on regarde la météo…
Nom de d’là, pour Brisbane c’est pas terrible. On va faire un tour sur Mackay, petite ville minière du Queensland.
On fait une demande de visa électronique sur internet.
On informe les douanes australiennes de notre arrivée par mail.
Et on ne fait pas trop de courses, il parait que les fonctionnaires de la Quarantaine vident les provisions du bord…
Je prévois la possibilité de sortir le bateau de l’eau avec la marina de Mackay. Il parait que la Quarantaine impose de sortir le bateau de l’eau pour contrôler la coque…
(En fin de compte, nous aurons affaire à des gens charmants, qui ne prendront que le minimum, et ne nous feront pas sortir le bateau de l’eau. Les empaffés du dimanche qui inondent les forums avec des histoires de bateaux vidés et de procédures méritent encore une fois un bon coup de pied dans le cul !).
Un plan sans accroc
On prévoit d’atterrir sur Mackay, faire le check in avec l’immigration, les douanes et la quarantaine, et ensuite de remonter jusqu’au détroit de Torres en passant par l’intérieur de la grande barrière de corail.
Il y a des mouillages fantastiques dans les Whitsundays, à Magnetic island, un passage entre le continent et l’ile d’Hinchinbrook. Un arrêt à Cairn pour faire le plein et ensuite un mouillage à Lizard island, puis l’ile de Thursday island dans le détroit de Torres avant de tirer plein ouest vers Darwin pour le check out et quitter l’Australie.
Une mer de Corail
La partie de l’océan Pacifique situé entre l’Australie, la Nouvelle-Calédonie et les iles Salomon se nomme la mer de corail.
Un coup d’oeil à la carte et on comprends pourquoi: c’est infesté de récifs. Avec le GPS et une carto électronique, c’est du beurre.
Un grand coup de chapeau aux furieux qui faisaient le trajet il y a à peine trente ans avec des cartes papiers décalquées, et un sextant. Pour l’histoire, nous nous verrons pas le ciel plus de 24h cumulées en huit jours de traversée en surf permanent sur des montagnes liquides. Comment faire un point astro fiable dans ces conditions ?
La pêche au gros
Bon, ben comme d’hab. Après un départ de Nouméa le 3 novembre à 14h, au moteur, on prend direct du gros. 25-35 noeuds et 3-4m de houle. Puis une journée de calme plat. Puis de nouveau du gros.
Maintenant je sais que Gwen peut surfer à 12noeuds.
Derrière la Grande Barrière, Bon Anniversaire
On se fait une entrée canal du Capricorne le 10 au matin. La passe fait 100 km de large. Il faut bien viser Rapidement les vagues diminuent, et la navigation devient un vrai plaisir.
Histoire de souhaiter un bon anniversaire à Gab, le beau temps se met de la partie. Ciel bleu, pas un nuage, rien en vue, ni bateaux, ni iles, ni la côte. On se sent tout seul à glisser sur une mer calme, 20 noeuds de vent dans les voiles.
On ralentit doucement avant de se faire une dernière journée sous spi à glisser à fond la caisse sur l’eau plate de la grande barrière de corail.
Après une semaine à se faire brasser, c’est incroyablement stable sous spi sur eau plate
C’est l’occasion de travailler un peu, et Gabrielle en profite pour dessiner les labyrinthes sous-marins de la suite de ‘Marine à Tahiti’. Préparez vos masques et vos palmes, il va y avoir des trésors sous-marin à récolter…
Mackay
Une approche de nuit du port de Mackay. On voit les cargos, bien alignés au mouillage, à l’entrée du port.
Et nous faisons notre entrée dans le port à 8h00 le vendredi 12 novembre pour se garer sur le ponton de la quarantaine.
Australia, nous voilà !!